Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
  • 2020
  • 2021
  • 2022
  • 2023
  • 2024
  • 2025
  • Valider
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
6 mars 2024

Motivation du certificat d’urbanisme mentionnant la possibilité d’un sursis à statuer

Dans cette affaire, un propriétaire a déposé, le même jour, deux demandes de certificat d’urbanisme (CU), l’un informatif, et l’autre opérationnel et portant sur la réalisation d’un lotissement résidentiel.

Le maire a délivré un CU informatif et un CU opérationnel positif, ce dernier mentionnant la possibilité que soit opposé un sursis à statuer à une demande d’autorisation ultérieure, compte tenu de l’élaboration en cours du PLU de la commune.

Le propriétaire a alors contesté ce CU devant le tribunal administratif, puis la cour administrative d’appel, en tant qu’il mentionne la possibilité d’opposer un tel sursis à statuer.

D’abord, la Cour écarte la fin de non-recevoir opposée par la commune au motif que des CU successivement délivrés, et, par suite, les mentions qu’ils comportent, n’ont pas, eu égard à leur objet, le caractère de décisions confirmatives.

Ensuite, la Cour rappelle que l’article L. 410-1 du code de l‘urbanisme, dans sa version issue de la loi ELAN du 23 novembre 2018, exige désormais que lorsque le CU mentionne la possibilité d’un sursis à statuer, il « précise alors expressément laquelle ou lesquelles des circonstances prévues aux deuxième à sixième alinéas de l’article L. 424-1 permettraient d’opposer le sursis à statuer ».

Selon elle, il ressort des débats parlementaires de la loi précitée que, dans un objectif de transparence et de sécurité juridique des porteurs de projet, le CU doit, pour remplir l’obligation légale, préciser, d’une part, le cas de figure permettant d’opposer un sursis à statuer, mais également, d’autre part, en quoi ce cas est susceptible de s’appliquer au terrain considéré.

Au cas d’espèce, faute de ces informations et dès lors que l’état d’avancement du PLU permettait de connaître le futur zonage (agricole) du terrain et d’apprécier la compatibilité du projet (suffisamment décrit dans la demande) avec les futures règles d’urbanisme, la mention du sursis à statuer dans le CU contesté était entachée d’une insuffisance de motivation. Cette mention, divisible du reste du CU, est donc annulée.

Cette décision est intéressante puisqu’elle précise le niveau d’exigence attendu dans la motivation de la mention des sursis à statuer dans les CU, mais sa portée devrait néanmoins rester limitée.

En effet, l’omission, dans le CU, de la mention de la possibilité de sursoir à statuer – bien qu’illégale – ne fait pas obstacle à ce que l’autorité compétente oppose un sursis à statuer à une demande d’autorisation d’urbanisme ultérieure si, à la date du CU, les conditions du sursis étaient réunies (CE 3 avril 2014, n° 362735).

CAA Lyon 20 février 2024 n° 22LY03400

Le dernier texte d’application des obligations d’installation d’énergies renouvelables (« ENR ») issues de la loi Climat et résilience [1] a été publié le 6 mars 2024. L’arrêté du 5 mars 2024 [2] précise les modalités d’application de l’exception tirée des conditions économiques inacceptables s’agissant des parcs de stationnement [3]. Le calendrier des mesures d’application de la […]

Découvrir l’article

24 février 2022
Par une décision du 26 janvier 2022, la Cour de cassation a refusé de transmettre au Conseil constitutionnel l’examen des dispositions du code du tourisme instituant une amende civile en cas d’absence de communication à la commune du nombre de jours durant lesquels un meublé de tourisme a été loué. Pour mémoire, dans les communes […]

Découvrir l’article

15 octobre 2021
Le Conseil d’État précise que la seule circonstance qu’une requête en référé-suspension soit introduite plusieurs mois après l’introduction du recours au fond contre un permis de construire ne suffit pas à renverser la présomption d’urgence issue de l’article L. 600-3 du code de l’urbanisme. Toutefois, cette requête doit – à peine d’irrecevabilité – être introduite […]

Découvrir l’article

10 septembre 2021
Le Conseil d’État a jugé que les plans de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) ne peuvent pas désormais interdire toute modification de façon générale et absolue des immeubles qu’ils identifient comme devant être conservés. Le Conseil d’État affirme qu’il résulte des dispositions du III de l’article L. 313-1 du code de l’urbanisme telles […]

Découvrir l’article

16 mai 2023
Par une décision du 4 mai 2023, le Conseil d’Etat apporte de nouvelles précisions concernant la régularisation des autorisations d’urbanisme, au moyen d’un PCM, dans le cadre de l’application de l’article L. 600-5-1 du code de l’urbanisme. Après avoir repris son considérant de principe en la matière (voir CE 10 octobre 2022, n° 451530, commenté […]

Découvrir l’article

En droit immobilier, on retiendra notamment l’instauration par le Conseil de Paris, à compter du 7 août  2024, d’un droit de préemption sur les cessions de baux commerciaux, fonds de commerces et fonds artisanaux dans la totalité des 5ème et 6ème arrondissements ainsi que dans certaines rues du 7ème arrondissement, de telle sorte que la […]

Découvrir l’article