Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
28 octobre 2022

Responsabilité contractuelle de droit commun du constructeur : l’action se prescrit par 10 ans à compter de la réception

Par un arrêt du 7 septembre 2022, la Cour de cassation réaffirme que le délai dont dispose un maître d’ouvrage pour agir sur le fondement de la « responsabilité contractuelle pour faute prouvée des constructeurs est de dix ans à compter de la réception ».

En l’espèce, la société Foncière Saint-Honoré, en qualité de maître d’ouvrage, a fait rénover les parties communes d’un immeuble et a vendu les appartements par lots à des copropriétaires qui ont aménagé leurs parties privatives.

Postérieurement à la réception intervenue le 3 octobre 2005, plusieurs désordres structurels ainsi que des non-conformités relatives à la sécurité des occupants de l’immeuble ont été constatés. Par assignation du 4 avril 2007, le syndicat des copropriétaires a sollicité la désignation d’un expert, nommé par ordonnance du tribunal le 25 avril 2007. Par acte du 4 novembre 2015, le syndicat des copropriétaires a assigné l’entreprise générale et son assureur en réparation des désordres.

La cour d’appel a jugé que l’assignation au fond du syndicat des copropriétaires du 4 novembre 2015 était tardive au regard de la date de réception des travaux et a donc rejeté les demandes du syndicat des copropriétaires à l’encontre de l’entreprise générale et de son assureur, déclarant que l’action était irrecevable comme prescrite.

La Haute Juridiction a cassé l’arrêt de la cour d’appel, au motif que l’action engagée par le syndicat des copropriétaires, bien qu’engagée plus de dix après la date de réception des travaux litigieux, n’était pas prescrite dès lors que le syndicat des copropriétaires avait fait délivrer une assignation en référé, laquelle avait interrompu le délai pour agir.

La Cour de cassation rappelle à cette occasion que l’assignation en référé est un acte interruptif de prescription.

Pour mémoire :

La loi du 17 juin 2008 portant réforme de la prescription en matière civile a réduit de dix ans à cinq ans le délai de prescription de droit commun. Cependant, l’article 1792-4-3 du code civil dispose qu’ « en dehors des actions régies par les articles 1792-3, 1792-4-1 et 1792-4-2, les actions en responsabilité dirigées contre les constructeurs désignés aux articles 1792 et 1792-1 et leurs sous-traitants se prescrivent par dix ans à compter de la réception des travaux ».

Cass. 3e civ. , 7 septembre 2022, n° 21-19.266

24 mars 2023
Le label « Haute performance énergétique rénovation » (dit « HPE rénovation »), prévu par l’article R 171-7 du code de la construction et de l’habitation, a été mis en place en 2009 afin de fixer des exigences minimales de performance permettant de caractériser une rénovation énergétique ambitieuse et cohérente avec les objectifs de lutte […]

Découvrir l’article

22 juillet 2024
Par un arrêt du 11 juillet 2024, la Cour de cassation a confirmé sa jurisprudence selon laquelle le juge du fond, constatant que des délais de paiements octroyés par le juge des référés n’ont pas été respectés par le locataire, ne peut pas octroyer de nouveaux délais de paiement visant à suspendre l’effet de la […]

Découvrir l’article

06 janvier 2023
La Cour de cassation a affirmé que l’exclusion des ventes des locaux loués par adjudication du champ d’application du droit de préemption prévu par l’article L. 145-46-1 du Code de commerce (dit « droit de préemption Pinel ») ne saurait porter atteinte au principe d’égalité et à la liberté d’entreprendre du preneur commercial Par un arrêt rendu […]

Découvrir l’article

16 avril 2024
D’origine prétorienne, le principe de responsabilité pour troubles anormaux de voisinage figure désormais à l’article 1253 du Code civil. La Cour de cassation avait posé un principe général du droit selon lequel « nul ne doit causer à autrui un trouble anormal de voisinage » (Cass. 2e civ., 19 nov. 1986, n° 84-16.37) et dont il a […]

Découvrir l’article

31 octobre 2023
Par un arrêt en date du 6 juillet 2023, la Cour de cassation a rappelé qu’en cas de servitude occulte non déclarée lors d’une vente immobilière, le principe de l’octroi à l’acquéreur lésé d’une indemnisation n’est pas conditionné à la démonstration préalable de la gravité que revêt cette servitude occulte pour ce dernier. En l’espèce, […]

Découvrir l’article

11 mars 2022
En France, le secteur du bâtiment représente plus de 40% des consommations énergétiques et plus de 25% des émissions de gaz à effet de serre. Ce constat désormais bien connu a motivé, depuis plus d’une décennie, l’adoption de nombreux dispositifs par les pouvoirs publics pour améliorer la performance énergétique et environnementale du parc immobilier. Si […]

Découvrir l’article