Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
28 mai 2024

Bail commercial : la signature d’un protocole transactionnel de résiliation peut rendre irrecevable une demande ultérieure du preneur tendant à contester la clause d’indexation du bail résilié

Par un arrêt du 16 mai 2024, la Cour de cassation retient que le protocole transactionnel de résiliation signé entre un locataire et un bailleur, réglant tous les litiges nés de l’exécution du bail, a autorité de la chose jugée en dernier ressort et empêche toute contestation ultérieure de la clause d’indexation du bail.

En l’espèce, un bail commercial liait deux sociétés. Après plusieurs instances, les parties ont signé un protocole transactionnel stipulant la résiliation de ce bail, une indemnité transactionnelle et la signature d’un nouveau bail.

Postérieurement à la signature du protocole dont la validité n’est pas contestée, le locataire a assigné le bailleur aux fins de voir déclarer réputée non écrite la clause d’indexation stipulée dans le bail résilié et d’obtenir la restitution des loyers versés. Le bailleur a alors soulevé une fin de non-recevoir de la demande du locataire tirée de l’autorité de la chose jugée de la transaction.

La cour d’appel de Versailles a rejeté les prétentions du locataire au motif que la transaction conclue entre les parties porte accord global et a vocation à régler tous les litiges nés de l’exécution du bail. La validité de cette transaction n’étant pas contestée, celle-ci a acquis autorité de la chose jugée et rend irrecevable toute demande formée par le locataire fondée sur la clause d’indexation du bail résilié.

Le locataire a fait grief à l’arrêt de rejeter sa demande en restitution des loyers versés en exécution d’une clause d’indexation illicite en soutenant d’une part qu’une clause réputée non écrite est insusceptible de toute confirmation ou ratification, de sorte que les parties ne peuvent pas écarter la rétroactivité des restitutions et d’autre part, que l’article L. 112-1 du Code monétaire et financier relève de l’ordre public de direction auquel les parties ne peuvent pas renoncer.

La Cour de cassation rejette cette argumentation du locataire et confirme la position de la cour d’appel de Versailles en jugeant que l’autorité de la chose jugée attachée au protocole de transaction, dont la nullité n’était pas demandée, rendait irrecevable la demande formée par le locataire sur le fondement de la clause d’indexation.

 

Cass. , 3ème Civ. , 16 mai 2024, n° 22-19.830

06 juillet 2021
Dans un jugement rendu au fond le 1er juillet 2021, le Tribunal judiciaire de Toulouse a retenu l’application de l’article 1722 du Code civil (destruction de la chose louée) pour remettre en cause l’obligation de paiement du loyer pendant les périodes de fermeture administrative. Dans cette affaire, le preneur est l’exploitant d’une salle de sport. […]

Découvrir l’article

17 novembre 2020
Aux termes d’une décision rendue au fond le 17 novembre 2020, le Tribunal de commerce de Lyon s’est prononcé sur la question de l’exigibilité des loyers pendant la période de fermeture administrative du premier confinement. Dans cette affaire, un preneur exerçant l’activité de restaurant et débits de boissons et l’activité de location de salle de […]

Découvrir l’article

En droit immobilier, un arrêt de la chambre commerciale de la Cour de cassation en date du 15 mars 2023 a été particulièrement remarqué et commenté, en ce qu’il est venu harmoniser sa position avec celle de la troisième chambre civile de la Haute juridiction, en affirmant que la rétractation d’un promettant lié par une […]

Découvrir l’article

En matière d’urbanisme, au mois de mai, le juge administratif a fait un tour d’horizon de différents régimes d’autorisations et de financement pour apporter des précisions bienvenues. D’abord, le Conseil d’Etat définit les conditions dans lesquelles la CNAC demeure saisie d’un recours contre un avis de la CDAC malgré le désistement des requérants. Ensuite, pour […]

Découvrir l’article

04 mars 2022
Le Tribunal de commerce de Paris, dans un jugement du 1er mars 2022 : – rappelle sa compétence pour juger la faute dans l’exercice abusif de plusieurs recours contre les autorisations administratives (CDAC et permis de construire) permettant la réalisation d’un centre commercial, – juge que la mise en œuvre de procédures abusives successives contre […]

Découvrir l’article

15 avril 2022
Dans un arrêt du 13 avril 2022, la Cour de cassation a rappelé que le bailleur ne peut poursuivre l’acquisition d’une clause résolutoire en cas d’ouverture d’une procédure collective au bénéfice du preneur postérieurement à la date de prise d’effet de la clause résolutoire. Le 2 septembre 2015, un bailleur délivrait à son preneur un […]

Découvrir l’article