Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
19 octobre 2021

Conditions subordonnant la communication des documents d’une procédure de cession de biens appartenant au domaine privé

Par une décision du 14 octobre 2021, le Conseil d’État a précisé les conditions subordonnant la communication des documents relatifs à une procédure de cession de biens appartenant au domaine privé de l’État.

Il résulte des dispositions des articles L. 300-3 et L. 311-1 du code des relations entre le public et l’administration (CRPA) que les documents relatifs à la gestion du domaine privé de l’État et des collectivités territoriales, même s’ils ont le caractère d’actes de droit privé, sont communicables à toute personne qui le demande.

Pour le Conseil d’État, dès lors que la cession d’un bien appartenant au domaine privé de l’État doit être regardée, pour l’application des dispositions de l’article L. 300-3 du même code, comme un acte de gestion domaniale, les documents relatifs à une procédure de cession par l’État de biens appartenant à son domaine privé relèvent du même régime que les documents administratifs au sens de l’article L. 300-2 du CRPA.

En l’espèce, la société requérante sollicitait la communication des documents relatifs à la procédure de publicité et de mise en concurrence initiée par la direction de l’immobilier de l’État en vue de céder les équipements développés par le titulaire du contrat de partenariat conclu entre la société Ecomouv’ et l’Etat destinés à la mise en œuvre d’une « écotaxe » sur les poids lourds. Ces documents lui apparaissaient effectivement utiles dans le cadre de son recours indemnitaire qu’elle a dirigé contre l’État puisqu’elle avait conclu avec la société Ecomouv’ un contrat qui a été résilié en conséquence de l’abandon de ce projet.

Le Conseil d’État a toutefois considéré que ces documents étaient communicables sous réserve de l’occultation des informations protégées par le secret des stratégies commerciales ou industrielles, et exception faite, des documents qui ont d’ores et déjà fait l’objet d’une diffusion publique.

S’agissant de cette exception, la seule faculté offerte par l’État d’obtenir tout renseignement complémentaire auprès de ses services à l’occasion de la procédure de cession ne permet pas de regarder ces renseignements comme ayant eux-mêmes fait l’objet d’une diffusion publique.

En matière de contrats publics, le Conseil d’État apprécie l’existence d’une atteinte au secret en matière industrielle et commerciale, justifiant de faire jouer l’exception prévue à l’article L. 311-6 du CRPA, eu égard à la circonstance que cette communication peut affecter la concurrence entre deux opérateurs, en révélant notamment une stratégie commerciale (CE, 30 mars 2016, Centre hospitalier de Perpignan, n°375529).

En l’occurrence, la Haute juridiction administrative a précisé que la communication d’informations révélant l’identité même des cessionnaires demeure, à la date de sa décision, en dépit de l’écoulement du temps (i.e. la cession est intervenue en 2016), de nature à porter atteinte au secret des stratégies commerciales ou industrielles, puisque les badges électroniques embarqués destinés aux abonnés continuent de participer de la stratégie commerciale de leurs acquéreurs.

CE, 14 octobre 2021, n°437004, mentionné dans les Tables du recueil Lebon

16 juillet 2021
Lorsque l’exécution d’une décision juridictionnelle prononçant l’annulation partielle d’un PLU implique une modification du règlement de son PLU dans un sens déterminé, la commune doit faire application, en fonction de la nature et de l’importance de la modification requise, de l’une des procédures de révision, de modification ou de modification simplifiée du PLU. Le Conseil […]

Découvrir l’article

27 septembre 2022
Par une décision en date du 22 septembre 2022, le Conseil d’Etat a jugé que le critère de covisibilité avec des bâtiments remarquables pouvait être utilement invoqué pour caractériser une atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, même pour un projet se situant au-delà du périmètre de protection des abords des monuments historiques. […]

Découvrir l’article

02 décembre 2022
En droit immobilier, les baux commerciaux ont fait l’objet de plusieurs arrêts rendus au cours de ces dernières semaines : on retiendra notamment que la Cour de cassation a réaffirmé la position qu’elle avait adoptée dans ses arrêts du 30 juin 2022, selon laquelle les loyers commerciaux restent dus par le preneur, même en cas […]

Découvrir l’article

09 mars 2023
Par un jugement du 6 mars 2023, le Tribunal administratif (TA) de Pau a validé le nouveau règlement adopté par la communauté d’agglomération Pays Basque (CAPB) relatif au changement d’usage de locaux d’habitation pour les locations meublées de courtes durées. Pour mémoire, par une ordonnance du 16 septembre 2022, les juges des référés du TA […]

Découvrir l’article

30 novembre 2022
Par deux décisions du 23 novembre 2022, le Conseil d’État précise l’office du juge administratif en matière d’examen de la légalité d’un permis de construire portant sur une dépendance du domaine public. Dans une première décision (n° 449443), le Conseil d’État se prononce sur la qualité du pétitionnaire pour déposer une demande de permis de […]

Découvrir l’article

30 novembre 2022
Interpellé sur la possibilité pour un des co-titulaires d’un permis de construire valant division (PCVD) de déposer, seul, une demande de permis de construire modificatif (PCM) venant modifier sa seule construction, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a considéré que, lorsque deux personnes sont co-titulaires d’un PC, « aucun d’entre […]

Découvrir l’article