Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
15 mars 2023

Illégalité de l’exercice du DPU à la suite d’une DIA faite par une personne n’étant pas propriétaire du bien cédé

Par une décision du 1er mars 2023, le Conseil d’Etat  juge qu’il existe un doute sérieux sur la légalité de l’exercice du droit de préemption urbain (DPU) à la suite d’une déclaration d’intention d’aliéner (DIA) faite par une personne qui, eu égard à un jugement même non définitif, n’est pas propriétaire du bien cédé.

Dans cette affaire, le conseil général de la Guyane a autorisé la vente d’un terrain à un acquéreur le 10 septembre 2010. La cession  prend du retard et ce n’est que le 15 novembre 2016 qu’une DIA est adressée à la commune qui, par décision du 23 décembre 2016, décide de ne pas exercer le DPU.

La collectivité territoriale de Guyane, succédant au conseil général, est toutefois revenue sur la décision de vendre le terrain. Le tribunal judiciaire de Cayenne, saisi par l’acquéreur, déclare la vente parfaite par un jugement du 25 janvier 2021.

Le 5 août 2021, le notaire de la collectivité territoriale de Guyane adresse alors une nouvelle DIA à la commune, qui décide cette fois-ci de préempter le bien par arrêté du 4 novembre 2021.

L’acquéreur évincé sollicite alors la suspension de l’exécution de cet arrêté, auprès du juge des référés du TA de la Guyane,  lequel rejette sa requête.

Saisi d’un pourvoi en cassation, le Conseil d’Etat considère que le titulaire du DPU ne saurait légalement l’exercer si la DIA a été effectuée par une personne qui, à la date de cette déclaration, n’est pas propriétaire du bien.

En l’espèce, il considère qu’à la date de la DIA, faite par la collectivité territoriale de Guyane, la vente réalisée auparavant au profit de l’acquéreur évincé avait été jugée parfaite par le tribunal judiciaire de Cayenne.

Même s’il n’est pas établi que ce jugement est devenu définitif, le moyen tiré de ce que la DIA n’émanait pas du propriétaire du bien préempté est toutefois propre, en l’état de l’instruction et eu égard à l’office du juge des référés, à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée.

Le Conseil d’Etat annule ainsi l’ordonnance du juge des référés du TA de la Guyane et suspend l’exécution de la décision de préemption.

Conseil d’Etat 1er mars 2023, n° 462877

11 janvier 2024
Le décret n° 2023-1408 du 29 décembre 2023 et un arrêté du même jour fixent les caractéristiques des installations de production d’énergie photovoltaïque pouvant être implantées dans des espaces naturels, agricoles et forestiers, malgré l’objectif ZAN. Pour atteindre l’objectif zéro artificialisation nette (ZAN) d’ici à 2050, la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 dite « Climat & Résilience […]

Découvrir l’article

14 octobre 2021
Le Conseil d’État rappelle qu’au sein de la région d’Île-de-France, les schémas de cohérence territoriale (SCOT) et, en leur absence, les plans locaux d’urbanisme (PLU), les documents en tenant lieu et les cartes communales sont soumis à une obligation de compatibilité avec le schéma directeur de cette région. Reprenant le considérant de principe issu de […]

Découvrir l’article

06 décembre 2022
Le Conseil d’État confirme que la délivrance des titres d’occupation du domaine privé des personnes publiques n’est pas soumise aux obligations de publicité et de mise en concurrence prévues par l’article 12 de la Directive Services puisqu’ils ne constituent pas une autorisation pour l’accès à une activité de service ou à son exercice. Ainsi que […]

Découvrir l’article

03 novembre 2023
Le décret n° 2023-977 du 23 octobre 2023 définit les modalités de mise en œuvre de l’expérimentation, instituée par la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 (dite « 3DS »), en matière d’instruction et de délivrance des autorisations d’exploitation commerciale (AEC). Pour mémoire, en application de l’article 97 de la loi 3DS – tel que modifié […]

Découvrir l’article

07 juillet 2023
Par une décision du 12 juin 2023, le Conseil d’Etat précise les modalités d’application du principe de continuité de l’urbanisation consacré par la loi littoral et codifié à l’article L. 121-8 du code de l’urbanisme, selon lequel « l’extension de l’urbanisation se réalise (…) en continuité avec les agglomérations et villages existants (…) ». Dans ses conclusions […]

Découvrir l’article

16 mai 2023
Par une décision du 28 avril 2023, le Conseil d’Etat précise les conditions dans lesquelles la CNAC demeure saisie d’un recours malgré le désistement des requérants. Dans cette affaire, deux associations ont formé deux recours – les 27 et 28 février 2020 – contre l’avis favorable de la CDAC rendu dans le cadre de l’instruction […]

Découvrir l’article