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19 juillet 2024

Travaux irréguliers : l’exécution provisoire d’un ordre de démolition est conforme à la Constitution

Saisi d’une QPC par la Cour de cassation, le Conseil constitutionnel a, par sa décision du 10 juillet 2024, jugé conforme à la Constitution la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 480-7 du code de l’urbanisme aux termes duquel : « le tribunal impartit au bénéficiaire des travaux irréguliers ou de l’utilisation irrégulière du sol un délai pour l’exécution de l’ordre de démolition, de mise en conformité ou de réaffectation ; il peut assortir son injonction d’une astreinte de 500 € au plus par jour de retard. L’exécution provisoire de l’injonction peut être ordonnée par le tribunal. »

Il était reproché à cette disposition l’impossibilité de contester utilement ou de suspendre l’exécution provisoire d’une mesure de démolition prononcée par le juge pénal, y compris en cas d’appel, alors que les effets d’une telle démolition sont irrémédiables.

La Cour de cassation considère d’abord que, puisque la mesure de restitution n’est prononcée (i) qu’à la suite d’un débat contradictoire et (ii) uniquement si l’atteinte au droit au respect de la vie privée et familiale de la personne prévenue est proportionnée, celle disposition ne porte pas atteinte au droit des personnes intéressées d’exercer un recours effectif devant une juridiction.

Elle ajoute qu’il ne résulte pas de cette disposition, qui vise à assurer l’efficacité des mesures de restitution ordonnées par le juge pénal, une atteinte disproportionnée au droit de propriété, au regard de l’objectif à valeur constitutionnelle de sauvegarde de l’ordre public poursuivi, et dès lors que le juge apprécie, au cas par cas, la nécessité de prononcer l’exécution provisoire de la mesure de restitution.

Conseil Constitutionnel 10 juillet 2024, QPC n° 2024-1099

23 décembre 2021
Par une décision du 15 décembre 2021, le Conseil d’Etat précise les modalités d’application de l’article L. 600-5-2 du code de l’urbanisme, en cas de recours à l’encontre d’une mesure de régularisation d’un permis de construire annulé. Le Conseil d’Etat considère qu’il résulte de l’article L. 600-5-2 du code de l’urbanisme que, lorsque le juge […]

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09 février 2022
Selon le Conseil d’État, la cristallisation des règles d’urbanisme dans les lotissements fait obstacle à ce que le maire oppose un sursis à statuer sur une demande de permis de construire au motif que la réalisation du projet de construction serait de nature à compromettre ou à rendre plus onéreuse l’exécution du futur plan local […]

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11 juin 2021
L’article 55 de la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique, codifié à l’article L. 324-1-1 et s. du code du tourisme, autorise les communes ayant mis en œuvre la procédure d’enregistrement des meublés de tourisme à soumettre à autorisation la […]

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09 mars 2023
Par un jugement du 6 mars 2023, le Tribunal administratif (TA) de Pau a validé le nouveau règlement adopté par la communauté d’agglomération Pays Basque (CAPB) relatif au changement d’usage de locaux d’habitation pour les locations meublées de courtes durées. Pour mémoire, par une ordonnance du 16 septembre 2022, les juges des référés du TA […]

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07 avril 2021
Le Conseil d’État confirme que, au regard des règles de prospect prévues par les dispositions de l’article UG 7 du règlement du PLU de la ville de Paris qui sont seulement définies en fonction de la présence et de la nature des baies que comporte la façade ou partie de façade à édifier et sont […]

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29 décembre 2022
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