Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
10 octobre 2022

Projets « Mille arbres » et « Ville multi-strates » : l’annulation des permis de construire est confirmée

Par deux arrêts du 6 octobre 2022, la Cour administrative d’appel (CAA) de Paris confirme l’annulation des permis de construire des projets « Mille arbres » et « Ville multi-strates », issus de l’appel à projets Réinventer Paris.

Pour mémoire, le Tribunal administratif (TA) de Paris avait considéré, dans ses jugements du 2 juillet 2021, que les projets étaient de nature à porter atteinte à la salubrité publique et que les prescriptions de la mairie de Paris visant à limiter cette atteinte étaient générales et hypothétiques (voir notre article de blog sur le sujet).

Saisie en appel par les bénéficiaires des permis et la Ville de Paris, la Cour retient notamment que :

  • La réalisation du projet entraînera une augmentation de la concentration de polluants aux alentours du terrain d’assiette, à l’entrée et à la sortie du tunnel créé par le projet ;
  • Les solutions envisagées afin de diminuer ces conséquences entraîneront une augmentation significative de la concentration de dioxyde d’azote aux alentours du terrain d’assiette, dans un environnement où l’air est déjà très pollué ;
  • Les mesures de réduction de la pollution – tenant notamment à la morphologie de l’immeuble, à l’installation de murs anti-pollution, et à la végétalisation – ne permettent pas de limiter suffisamment les risques ;
  • Le caractère général des prescriptions assortissant le permis du projet « Mille arbres », ainsi que leur réalisation incertaine et hypothétique, ne permettent pas de compenser les atteintes que le projet est susceptible de porter à la santé publique.

En conséquence, la Cour confirme qu’en accordant les permis de construire litigieux, la maire de Paris a commis une erreur manifeste d’appréciation sur le fondement des dispositions de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme. Elle en conclut qu’un tel vice n’apparaît pas susceptible d’être régularisé sans changer la nature même des deux projets.

En l’absence de cassation par le Conseil d’État, dépendante d’un éventuel pourvoi à l’initiative des promoteurs ou de la Ville de Paris, de tels arrêts sont de nature à compromettre le développement de nouveaux projets immobiliers à proximité ou en surplomb du Boulevard Périphérique.

CAA Paris 6 octobre 2022, n° 21PA04905
CAA Paris 6 octobre 2022, n° 21PA04912

12 juillet 2022
Par une décision du 7 juillet 2022, le Conseil d’État confirme que, même dans une commune couverte par un PLU antérieur à la réforme des destinations découlant de la loi ALUR – comme le PLU de Paris à ce jour -, les formalités d’urbanisme nécessaires en cas de changement de destination s’apprécient par rapport aux […]

Découvrir l’article

30 août 2023
Le Conseil d’Etat impose à la CNAC de rapporter la preuve que ses membres ont reçu les convocations préalables à sa réunion et qu’ils ont effectivement pu accéder aux documents devant être mis à leur disposition. Par deux arrêtés en date du 30 juin 2016, le maire de la commune de Sarrola-Carcopino (Corse) a délivré […]

Découvrir l’article

23 décembre 2021
Deux arrêtés ont été publiés le 16 décembre 2021 pour l’application du décret n° 2021-1548 du 30 novembre 2021 relatif aux attestations de prise en compte des exigences de performance énergétique et environnementale et à la réalisation d’une étude de faisabilité relative aux diverses solutions d’approvisionnement en énergie pour les constructions de bâtiments en France […]

Découvrir l’article

04 mars 2022
Par un arrêt rendu le 24 février 2022, la cour administrative d’appel (CAA) de Paris s’est prononcée sur la recevabilité d’une requête présentée à tort devant elle contre un jugement rendu en premier et dernier ressort par le tribunal administratif de Paris, rejetant la demande tendant à faire constater la caducité d’un permis de construire. […]

Découvrir l’article

05 avril 2024
En principe, les contrats immobiliers de ventes ou de locations conclus par une personne publique sont exclus du champ d’application des obligations de publicité et de mise en concurrence prévues par le code de la commande publique (Article L. 2512-5). Le Conseil d’Etat admet qu’une personne publique puisse recourir librement à un contrat par lequel […]

Découvrir l’article

19 janvier 2023
Par un arrêt du 11 janvier 2023, la Cour de cassation précise que toute méconnaissance des règles d’urbanisme ou des servitudes d’utilité publique peut servir de fondement à une action en démolition d’une construction édifiée conformément à un permis de construire ultérieurement annulé. Pour mémoire, lorsqu’une construction a été édifiée conformément à un permis de […]

Découvrir l’article