Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
28 juillet 2022

Extension du champ matériel du PCM : un PCM est régulier tant qu’il ne change pas la nature même du projet

Par une décision du 26 juillet 2022, le Conseil d’Etat élargit le champ matériel du permis de construire modificatif (PCM) pour l’aligner sur celui des mesures de régularisation prises en application de l’article L. 600-5-1 du code de l’urbanisme.

Par cette décision attendue, le Conseil d’Etat précise qu’un PCM peut être valablement délivré tant que les modifications envisagées n’apportent pas au projet en cours un bouleversement tel qu’il en changerait la nature même.

La Haute Juridiction étend ainsi le champ matériel du PCM, tel qu’il résulte notamment de la jurisprudence Commune de Toulouse du 1er octobre 2015 (n° 374338) fixant comme limite l’absence de remise en cause de la conception générale du projet, pour l’aligner sur celui plus large, issu de l’avis du 2 octobre 2020 (n° 438318), des mesures de régularisation au titre de l’article L. 600-5-1 du code de l’urbanisme.

Un PCM délivré avant l’achèvement des travaux peut donc désormais affecter la conception générale du projet, dès lors qu’il n’en change pas la nature même.

En l’espèce, le Conseil d’Etat admet que les modifications apportées au permis initial en cours de validité emportant la jonction des deux bâtiments en une seule construction par la réalisation d’un escalier couvert, la surélévation d’une partie de la construction en rez-de-chaussée, l’adjonction d’une terrasse d’une surface de plancher de 4 m², ainsi que le remplacement d’un mur et de deux pare-vues en bois par deux murs en briques, ont pu faire l’objet d’un PCM.

CE, 26 juillet 2022, n° 437765

19 décembre 2022
Par un jugement du 8 décembre 2022, le Tribunal administratif (TA) d’Amiens annule un refus de permis de construire (PC) pris en méconnaissance du principe d’impartialité qui s’imposait au maire. Tout d’abord, le Tribunal rappelle que « le principe d’impartialité, qui garantit aux administrés que toute autorité administrative, (…), traite leurs affaires sans préjugés ni partis […]

Découvrir l’article

30 août 2023
Le Conseil d’Etat impose à la CNAC de rapporter la preuve que ses membres ont reçu les convocations préalables à sa réunion et qu’ils ont effectivement pu accéder aux documents devant être mis à leur disposition. Par deux arrêtés en date du 30 juin 2016, le maire de la commune de Sarrola-Carcopino (Corse) a délivré […]

Découvrir l’article

19 janvier 2023
Par un arrêt du 11 janvier 2023, la Cour de cassation précise que toute méconnaissance des règles d’urbanisme ou des servitudes d’utilité publique peut servir de fondement à une action en démolition d’une construction édifiée conformément à un permis de construire ultérieurement annulé. Pour mémoire, lorsqu’une construction a été édifiée conformément à un permis de […]

Découvrir l’article

16 septembre 2021
La loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, dite loi Climat et Résilience, intègre de nouvelles dispositions concernant le droit de l’urbanisme, visant notamment à réduire la possibilité d’artificialiser les sols. Des décrets d’application sont attendus pour préciser la portée […]

Découvrir l’article

Par une décision du 16 février 2024, le Conseil d’Etat précise les conditions d’application de la rubrique 41 du tableau annexé à l’article R. 122-2 du code de l’environnement, soumettant les aires de stationnement ouvertes au public de 50 unités et plus à un examen au cas par cas. Pour mémoire, l’article L. 122-1-II du […]

Découvrir l’article

14 décembre 2022
Par une décision du 9 décembre 2022 publiée au Recueil, le Conseil d’Etat juge qu’une demande de pièce complémentaire illégale, car ne relevant pas de celles listées par le code de l’urbanisme, n’interrompt pas le délai d’instruction du dossier et ne fait pas obstacle à la naissance d’une décision implicite d’acceptation. Dans cette affaire, les […]

Découvrir l’article