Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
6 octobre 2022

L’intérêt à agir contre un permis de construire s’apprécie à la date d’affichage en mairie de la demande

Pour apprécier l’intérêt à agir d’un requérant contre un permis de construire, l’environnement du projet doit être pris en compte dans sa situation à la date d’affichage de la demande du permis contesté, et non dans son état ultérieur.

En application de l’article L. 600-3-1 du code de l’urbanisme (« sauf pour le requérant à justifier de circonstances particulières, l’intérêt pour agir contre un permis de construire, de démolir ou d’aménager s’apprécie à la date d’affichage en mairie de la demande du pétitionnaire »), le Conseil d’Etat juge qu’en principe, il n’y a pas lieu de tenir compte de circonstances postérieures à cet affichage, « qu’elles aient pour objet de créer, d’augmenter, de réduire ou de supprimer les incidences de la construction, de l’aménagement ou du projet autorisé sur les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance » de son bien par le requérant. Le Conseil d’Etat ajoute à ce titre que l’intérêt à agir doit être apprécié « au vu des constructions environnantes dans leur état » à la date d’affichage en mairie de la demande.

En l’espèce, le juge des référés avait dénié l’intérêt à agir de la société requérante, se fondant sur la densification du bâti en raison de la construction – en cours à la date de l’ordonnance – d’une résidence de tourisme à proximité du terrain d’assiette du projet contesté. Toutefois, dans la mesure où – à la date d’affichage de la demande de permis de construire – cette résidence n’avait pas été construite (la demande d’autorisation étant alors en cours d’instruction), le Conseil d’Etat censure pour erreur de droit l’ordonnance rendue en première instance.

CE 21 septembre 2022, Sté Maison Camp David, n° 461113

05 juillet 2021
Le Conseil d’État confirme que la conformité d’une autorisation d’urbanisme au PLU – notamment à ses règles portant sur les limites séparatives – doit être appréciée en prenant en compte les effets obligatoires attachés aux prescriptions assortissant cette autorisation.   CE 5 juillet 2021, n° 437849

Découvrir l’article

18 mai 2022
Dans une décision du 12 mai 2022, le Conseil d’État précise les modalités d’application des dispositions de l’article UG.7 du règlement du PLU de Paris, relatives à l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives. Pour mémoire, selon l’article UG.7 du règlement du PLU de Paris, les modalités d’implantation des façades ou parties de façade […]

Découvrir l’article

21 mars 2023
Un décret et un arrêté en date du 8 mars 2023 apportent des précisions sur les dérogations aux règles de hauteur et de gabarit du PLU, dont peuvent bénéficier les projets de constructions qualifiés d’exemplaires aux plans énergétique ou environnemental. D’une part, le décret précise les conditions d’application de l’article L. 152-5-2 du code de […]

Découvrir l’article

22 juin 2022
Par une décision du 13 juin 2022, le Conseil d’État retient la responsabilité (sans faute) d’une commune ayant renoncé à acquérir un immeuble après exercice de son droit de préemption, du fait des conséquences de ces décisions pour le propriétaire du bien préempté. En l’espèce, une société avait adressé à la commune une déclaration d’intention […]

Découvrir l’article

24 février 2022
Par une décision du 26 janvier 2022, la Cour de cassation a refusé de transmettre au Conseil constitutionnel l’examen des dispositions du code du tourisme instituant une amende civile en cas d’absence de communication à la commune du nombre de jours durant lesquels un meublé de tourisme a été loué. Pour mémoire, dans les communes […]

Découvrir l’article

18 décembre 2023
Par deux décisions d’octobre et décembre 2022, le maire d’Aulnay-sous-Bois a, sur le fondement des dispositions de l’article L. 481-1 du code de l’urbanisme, mis en demeure une SCI de remettre en état un terrain dans son état originel, en démolissant notamment deux dépendances, sous astreinte. Saisie par la SCI, le juge des référés du […]

Découvrir l’article