Catégories
  • Immobilier
  • Fiscal
  • Urbanisme
  • Environnement et Énergie
  • Financements
  • Autre
  • Valider
0
Actualités
  • Jurisprudence
  • Textes
  • Doctrine
  • L'essentiel du mois
  • Valider
0
Année
0
Mois
  • Janvier
  • Février
  • Mars
  • Avril
  • Mai
  • Juin
  • Juillet
  • Août
  • Septembre
  • Octobre
  • Novembre
  • Décembre
  • Valider
0
6 février 2024

La location en meublé de tourisme ne méconnaît pas nécessairement la clause d’habitation bourgeoise d’un règlement de copropriété

Par un arrêt du 25 janvier 2024, la Cour de cassation a jugé que l’activité de location en meublé de courte durée qui n’est accompagnée d’aucune prestation de services accessoires ou seulement de prestations mineures n’est pas de nature commerciale.

En l’espèce, plusieurs copropriétaires de lots à usage d’habitation d’un immeuble situé dans une station de ski avaient confié leurs biens à une société de gestion locative.

Un copropriétaire les a assignés pour faire juger que cette activité de location était une activité commerciale contraire au règlement de copropriété.

La cour d’appel de Chambéry a rejeté ses demandes au motif qu’il ne démontrait pas que la société cumulait trois des quatre critères prévus à l’article 261 D du Code général des impôts et que son activité ne saurait donc revêtir le caractère d’un service para-hôtelier.

Pour rappel, les prestations énumérées à l’article 261 D du Code général des impôts sont les suivantes : « le petit déjeuner, le nettoyage régulier des locaux, la fourniture de linge de maison et la réception, même non personnalisée, de la clientèle ».

Il ressort en l’occurrence des termes de l’arrêt que les prestations proposées par la société de gestion étaient le ménage, les transferts vers l’aéroport et la fourniture de petits-déjeuners, à titre optionnel.

L’auteur du pourvoi en cassation soutenait que le caractère optionnel de ces services ne disqualifiait pas l’activité de loueur en meublé exercée par la société.

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi en retenant que la cour d’appel avait souverainement relevé que l’activité exercée par la société MSC dans l’immeuble n’était accompagnée d’aucune prestation de services accessoires ou seulement de prestations mineures et qu’elle en avait exactement déduit que cette activité n’était pas de nature commerciale.

Cette solution vient donc apporter de la souplesse dans l’interprétation des clauses d’habitation bourgeoise de règlement de copropriété, alors même qu’une proposition de loi visant à « remédier aux déséquilibres du marché locatif en zone tendue » en contraignant davantage l’activité de location en meublé de tourisme a été adoptée en première lecture à l’Assemblé nationale ce lundi 29 janvier.

Il est précisé que la portée de cet arrêt est relative car il s’agissait d’un contentieux en matière de copropriété. Il est sans incidence sur la qualification des destinations au sens du Code de l’urbanisme ni sur celle de l’usage au sens de l’article L. 631-7 du Code de la construction et de l’habitation.

Cass. 3e civ., 25 janv. 2024, n° 22-21.455

07 mars 2023
Par un arrêt en date du 15 février 2023, la Cour de cassation a jugé que la vente d’un actif immobilier dépendant d’une liquidation judiciaire est une vente faite d’autorité de justice et ne résulte pas d’une décision du bailleur, de sorte que le droit de préemption prévu par l’article L.145-46-1 du Code de commerce […]

Découvrir l’article

23 mai 2023
Par un arrêt du 16 mars 2022, la Cour de cassation a rappelé que le bailleur, auquel incombe en principe la charge des travaux de réparations autres que locatives et qui intéressent la structure et la solidité de l’immeuble loué, ne peut valablement en transférer la charge au preneur que par une clause claire et […]

Découvrir l’article

Du côté du droit de l’urbanisme, les  obligations d’installation d’énergies renouvelables , issues de la loi Climat et résilience et applicables depuis le 1er janvier 2024,  sont complétées par l’arrêté du 5 mars 2024, qui fixe les conditions d’application de l’exception tirée des conditions économiques inacceptables s’agissant des parcs de stationnement. En matière de contentieux […]

Découvrir l’article

17 mars 2022
Par un arrêt rendu le 2 février 2022, la Cour d’appel de Paris a considéré qu’en cas de défaut de remise au locataire d’un état des risques naturels et technologiques daté de moins de six mois lors de la conclusion du bail commercial, le preneur est en droit de poursuivre la résolution du bail « sans […]

Découvrir l’article

En droit immobilier, ce mois d’octobre a tout d’abord été marqué, sur le plan réglementaire, par la publication de trois décrets : l’un modifie, à compter du 1er janvier 2023, le dispositif d’information des acquéreurs et des locataires préalablement à la signature d’un acte de location ou de vente d’un bien immobilier, tandis que les […]

Découvrir l’article

12 octobre 2021
La Cour de cassation avait été saisie, le 9 juillet 2021, d’une demande d’avis par le Tribunal judiciaire de Chartres sur la question de l’application de l’exception d’inexécution, de la force majeure et de la perte partielle de la chose louée pour suspendre l’obligation de paiement des loyers pendant les périodes de fermetures administratives des […]

Découvrir l’article