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3 février 2023

En droit immobilier, ce début d’année 2023 a – une fois n’est pas coutume – principalement été marqué par une abondante jurisprudence en matière de baux commerciaux, particulièrement riche en enseignements pour les praticiens, en conseil comme en contentieux.

Parmi les arrêts sélectionnés sur notre blog ce mois-ci, deux concernent la fixation judiciaire du loyer du bail renouvelé : dans le premier, la Cour de cassation confirme que la notification du mémoire préalable n’interrompt la prescription applicable que pour les actions en fixation du loyer révisé ou renouvelé portées devant le juge des loyers commerciaux. Dans le second, la Haute juridiction affirme que la fixation de l’étalement de la hausse du loyer déplafonné de renouvellement (tel qu’introduit par la loi « Pinel ») est distincte de la fixation du montant du loyer de renouvellement lui-même et ne relève donc pas de la compétence du juge des loyers commerciaux. En l’absence de clause d’attribution de compétence dans le bail, il faudrait donc, dans une telle hypothèse, saisir selon les cas le juge du fond ou le juge de l’exécution.

Un autre arrêt retiendra aussi l’attention des rédacteurs de baux, en ce qu’il apporte des précisions importantes sur la co-titularité en cas de signature initiale d’un bail « côté preneur » par une personne physique pour le compte d’une société en cours de constitution : une fois cette société constituée, la première – signataire initiale du bail – ne peut plus bénéficier d’un pacte de préférence prévu dans le bail en cas de vente de l’immeuble, les engagements du preneur aux termes du bail étant réputés avoir été souscrits par la société constituée dès la date de signature du bail.

Enfin, la jurisprudence « Covid-19 et loyers commerciaux » s’est enrichie d’un nouvel arrêt important, aux termes duquel la Cour de cassation a jugé que l’interdiction de mise en œuvre des sûretés réelles et personnelles garantissant le paiement des loyers ou charges locatives afférents aux locaux professionnels ou commerciaux (prévue par l’article 14 de la loi n°2020-1379 du 14 novembre 2020) s’applique aux garanties à première demande régies par l’article 2321 du Code civil. Si cette décision peut s’expliquer par la prise en compte de l’objectif de protection de certains preneurs poursuivi par les pouvoirs publics pendant l’état d’urgence sanitaire, elle pose inévitablement certaines questions quant à la place alors laissée à l’autonomie d’une GAPD dans de telles circonstances…

En urbanisme, ce début d’année 2023 n’échappe pas à une nouvelle mise à jour des formulaires CERFA de demandes d’autorisations d’urbanisme intégrant les récentes évolutions réglementaires.

La Cour de cassation a également rendu deux arrêts importants :

– Le premier relatif à l’action en démolition d’une construction édifiée conformément à un permis de construire ultérieurement annulé : selon la Cour, toute méconnaissance des règles d’urbanisme ou des servitudes d’utilité publique – y compris l’insuffisance de l’étude d’impact – peut servir de fondement à une action en démolition d’une construction édifiée conformément à un permis de construire ultérieurement annulé (sous réserve bien entendu des restrictions légales encadrant l’action en démolition) ;

– le seconde relatif aux modes d’acquisition de la propriété publique : la Cour de Cassation affirme que les personnes publiques peuvent devenir propriétaires par l’effet de la prescription acquisitive.

En matière de contentieux des autorisations d’urbanisme, le Conseil d’Etat continue d’affiner sa jurisprudence sur l’intérêt à agir, s’agissant notamment d’un requérant revendiquant la propriété du terrain d’assiette de la construction contestée

02 juillet 2021
Le décret n°2021-872 du 30 juin 2021 recodifie la partie réglementaire du livre Ier du Code de la construction et de l’habitation et fixe les conditions de mise en œuvre des solutions d’effet équivalent. Le législateur précise que : « ce décret prévoit la possibilité laissée aux maîtres d’ouvrage de recourir à des solutions d’effet équivalent […]

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31 janvier 2023
Pour rappel, lorsqu’un bailleur souhaite demander ou faire constater la résiliation du bail commercial à raison du « défaut de paiement des loyers et charges » par un preneur placé en liquidation judiciaire, l’action du bailleur ne peut être engagée qu’au terme d’un délai de 3 mois à compter du « jugement d’ouverture » (articles L641-12, 3° et L622-14 […]

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12 décembre 2023
Par un arrêt en date du 16 novembre 2023, la troisième chambre civile de la Cour de cassation est venue réitérer sa position relative à l’absence de prescription d’une action tendant à voir réputer non écrite la clause d’un bail commercial introduite après l’entrée en vigueur de la loi dite « Pinel » du 18 juin 2014 […]

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19 novembre 2021
La Cour de Cassation a rendu, le 23 septembre 2021, un arrêt apportant un éclairage important concernant la mise en œuvre de l’article L.145-46-1 du Code de commerce qui octroie au preneur à bail commercial, sous certaines conditions, un droit de préemption en cas de mise en vente par le bailleur des locaux loués. Les […]

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10 novembre 2022
Aux termes d’un arrêt du 6 octobre 2022, la Cour d’appel de Paris a jugé que la demande devant le juge des référés tendant à voir constater l’acquisition de la clause résolutoire d’un bail commercial se heurte à une contestation sérieuse si la mauvaise foi du bailleur dans la mise en œuvre du commandement de […]

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05 novembre 2020
Aux termes d’un arrêt rendu au fond le 5 novembre 2020, la Cour d’appel de Grenoble s’est prononcée sur la question de l’exigibilité des loyers pendant la période de fermeture administrative du premier confinement. Dans cette affaire, un preneur exerçant une activité de résidence de tourisme et d’appart-hôtellerie a notamment invoqué la force majeure (article […]

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