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En droit immobilier, le mois passé a été l’occasion, à la faveur de décisions récentes, de passer en revue les principaux apports de la jurisprudence et du législateur concernant le champ d’application ainsi que les modalités de mise en œuvre du droit de préemption « Pinel », prévu par l’article L.145-46-1 du Code de commerce, au profit du preneur à bail commercial de locaux « à usage commercial ou artisanal » lorsque leur propriétaire envisage de les vendre.

On retiendra aussi plusieurs décisions importantes de la Cour de cassation en matière de partenariats immobiliers. En effet, trois arrêts récents sont venus stimuler de manière notable le recours à la liberté contractuelle concernant les clauses d’exclusion d’un associé, en particulier dans les sociétés par actions simplifiées (SAS). En outre, la Haute juridiction a confirmé la possibilité d’aligner la durée d’un pacte d’associés sur la durée de la joint venture dont il fait l’objet. Il convient toutefois de dissocier la question de la durée du pacte envisagée globalement, de celle de la durée de certaines de ses clauses, laquelle doit être « limitée ».

L’actualité fiscale du mois de février a débuté avec la traditionnelle mise à jour de la liste française des Etats et territoires non coopératifs. La liste compte désormais 14 pays avec l’ajout des Bahamas et des Îles Turques et Caïques. La semaine d’après, l’Union européenne a également mis à jour sa propre liste en ajoutant le Costa Rica, les Îles Marshall, les Iles Vierges britanniques et la Russie.

Parmi les décisions sélectionnées sur notre blog ce mois-ci, le Tribunal administratif de Dijon a récemment analysé la pertinence des comparables comptables retenus par l’administration pour contester la répartition comptable entre le terrain et les constructions opérée par un contribuable sur un immeuble précédemment acquis. Dans le cas d’un immeuble parisien, en raison de la rareté des terrains et du caractère ancien du bien, le Tribunal a considéré que seule la méthode des données comptables pouvait être retenue par l’administration.

En matière de TVA, la Cour administrative d’appel de Lyon a apporté une nouvelle illustration d’une situation dans laquelle les prestations para-hôtelières ne sont pas proposées dans des conditions similaires à celles de l’hôtellerie. La location meublée était donc exonérée de TVA au cas particulier.

Enfin, en matière de taxe de 3 %, un nouvel arrêt a été rendu par la Cour d’appel de Paris dans l’affaire Lupa. S’inspirant de la jurisprudence en matière de droits d’enregistrement, la Cour a considéré que la procédure était irrégulière car la proposition de rectification avait été uniquement notifiée à la société Lupa et aucun des actes ultérieures de la procédure de rectification n’avaient été notifiés aux sociétés interposées, solidairement responsables du paiement de la taxe de 3 % (et cela alors même que, contrairement aux décisions de jurisprudence en matière de droits d’enregistrement, l’administration n’avait pas mis en œuvre la solidarité au cas particulier). Cette solution méritera d’être confirmée par la Cour de cassation. En tout état de cause, il s’agit d’un moyen qu’il convient de soulever dans les procédures en cours.

Côté urbanisme, le Conseil d’Etat continue de modeler le régime contentieux du permis de construire modificatif (PCM).

D’abord, il précise qu’un PCM intervenu au cours de l’instance portant sur le PC initial peut être contesté par l’une des parties tant que le juge n’a pas statué au fond, sans condition de forme ou de délai, appréciant ainsi de manière extensive les dispositions de l’article L. 600-5-2 du code de l’urbanisme.

A l’inverse, il limite la possibilité pour le requérant qui a épuisé les voies de recours contre le permis initial – devenu définitif –, de contester le PCM, en considérant que son intérêt à agir doit alors être apprécié au regard de la portée des seules adaptations apportées par le permis modificatif par rapport au projet de construction initialement autorisé.

Par ailleurs, à quelques semaines ou mois de l’arrêt du projet de PLU bioclimatique de Paris, un point sur les principales évolutions envisagées à ce jour et le calendrier d’approbation du document s’est avéré nécessaire.

20 mai 2021
Le Conseil d’Etat vient d’apporter deux précisions intéressantes concernant les modalités d’imposition de l’avantage résultant pour un propriétaire de la remise gratuite des aménagements ou constructions réalisés par son locataire en fin de bail. Pour rappel, il est de jurisprudence constante que cet avantage constitue pour le bailleur un complément de loyer, imposable au titre […]

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24 juin 2022
L’ordonnance n° 2022-883 du 14 juin 2022, prise en application de l’article 155 V de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, organise le transfert à la direction générale des finances publiques (DGFiP) de la gestion de la taxe d’aménagement (TA) et de la composante logement de la redevance d’archéologie […]

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13 octobre 2023
La Cour administrative d’appel de Nancy vient de rendre un nouvel arrêt en matière de parahôtellerie. La Cour reprend en premier lieu la récente position du Conseil d’Etat et juge qu’il appartient à l’administration d’apprécier au cas par cas si un établissement proposant une location de logements meublés, eu égard aux conditions dans lesquelles cette […]

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03 novembre 2022
La Cour de cassation confirme l’arrêt de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence qui avait considéré qu’une société luxembourgeoise ne justifiait pas de l’identité de ses nouveaux actionnaires en produisant « seulement » le registre des actions de la société et l’acte sous seing privé de cession par lequel les nouveaux actionnaires avaient acquis la propriété des actions de […]

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24 février 2022
L’administration fiscale vient de mettre à jour sa doctrine administrative pour prendre en compte les précisions récemment apportées par le Conseil d’Etat concernant la définition des surfaces de stationnement taxables au titre de la taxe annuelle sur les bureaux en Ile-de-France (CE, 20 octobre 2021, n° 448562 – Voir notre article sur le sujet) : […]

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Le 1er octobre 2021, le Conseil d’État a rendu publique sa plateforme dédiée à l’open data des décisions de justice administrative. L’intégralité des décisions rendues depuis le 30 septembre 2021 y sera disponible. Les décisions y seront versées deux fois par mois et classées dans un répertoire en fonction de l’année et du mois durant […]

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