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En matière d’urbanisme, au mois de mai, le juge administratif a fait un tour d’horizon de différents régimes d’autorisations et de financement pour apporter des précisions bienvenues. D’abord, le Conseil d’Etat définit les conditions dans lesquelles la CNAC demeure saisie d’un recours contre un avis de la CDAC malgré le désistement des requérants. Ensuite, pour la première fois, le Conseil d’Etat s’attaque au régime des conventions de projet urbain partenarial (PUP), après avoir confirmé que celles-ci peuvent bien être contestées par les tiers. Enfin, la Cour administrative d’appel de Paris juge que l’activité hôtelière n’entre pas dans le champ de l’agrément « activités » requis en Île-de-France.

En contentieux de l’urbanisme, le juge administratif affine sa jurisprudence en matière de régularisation d’un PC : un PCM est nécessaire, quand bien même la règle d’urbanisme méconnue ne serait plus applicable à la date à laquelle le juge statue à nouveau sur la demande d’annulation.

Parmi les enseignements apportés ce mois-ci par la jurisprudence en matière de baux commerciaux, on retiendra notamment la réponse apportée par la Cour de cassation dans le cas où le preneur est en liquidation judiciaire : celle-ci considère en effet qu’en cas de cession du fonds de commerce ou du droit au bail seul dans ce contexte, le juge-commissaire devra prendre en compte toutes les stipulations, en ce compris les éventuelles clauses d’agrément du repreneur, à la seule exception des clauses imposant au cédant des obligations solidaires avec le cessionnaire. Cette solution jurisprudentielle est à distinguer de celle applicable en plan de cession, auquel cas les clauses du bail commercial cédé, y compris les clauses d’agrément du repreneur, ne peuvent trouver à s’appliquer.

La Haute Juridiction a par ailleurs pu affirmer, fort logiquement, que le preneur à bail commercial expulsé par application d’une décision de justice finalement infirmée est en droit de se voir octroyer une indemnité réparant sa perte d’exploitation, au motif qu’il a été privé de la possibilité de poursuivre son activité commerciale dans les locaux loués. Elle a aussi et surtout eu l’occasion de rappeler – une fois encore et conformément à une jurisprudence constante – que le bailleur, auquel incombe en principe la charge des travaux de réparations autres que locatives et qui intéressent la structure et la solidité de l’immeuble loué, ne peut valablement en transférer la charge au preneur que par une clause claire et précise, dont la portée doit être interprétée strictement.

Enfin, en droit de la construction, on signalera un arrêt relativement technique mais néanmoins intéressant en pratique, par lequel la Cour de cassation a précisé que le nu-propriétaire d’un bien immobilier n’a pas qualité à agir au titre de la garantie décennale d’un ouvrage édifié par l’usufruitier et ce, tant que le démembrement de propriété n’a pas pris fin.

En fiscal, la Cour administrative d’appel de Douai a récemment jugé que les encours de production inscrits à l’actif du bilan d’une société développant un programme immobilier ne peuvent être pris en compte pour l’appréciation de la prépondérance immobilière d’une société pour l’application du régime des plus-values à long-terme sur titres de participation. En effet, la Cour a jugé que les encours de production ne peuvent être regardés comme des droits portant sur des immeubles.

Par ailleurs, la Cour administrative d’appel de Lyon vient de rappeler que le prix de revient d’un immeuble n’est opposable à l’administration, pour la constitution d’une provision pour dépréciation, que dans la mesure où la décision d’acquérir cet immeuble, lorsqu’elle a été prise, ainsi que le prix alors consenti au vendeur, peuvent être regardés comme se rattachant à une gestion commerciale normale.

Enfin, en matière de TVA, le Conseil d’Etat rappelle que le régime de taxation sur la marge ne s’applique pas à des opérations de livraison de terrains à bâtir dont l’acquisition initiale n’a pas été soumise à la TVA, soit qu’elle se trouve en dehors de son champ d’application, soit qu’elle s’en trouve exonérée.

15 avril 2022
La Cour administrative d’appel de Bordeaux admet l’application du régime de taxation sur la marge lors de la revente de terrains acquis comme terrain d’assiette, dès lors que la division parcellaire avait été autorisée, de manière certaine et suffisamment détaillée, préalablement à l’acquisition. Dans ce cas, en effet, les terrains doivent être regardés comme ayant […]

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16 octobre 2024
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2025, des députés LR ont déposé un amendement qui propose de modifier le calcul de l’assiette des droits d’enregistrement au taux de 5 % applicables lors de la cession des participations dans des personnes morales à prépondérance immobilière. Pour rappel, l’assiette des droits […]

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03 mai 2024
« Rien ne serre le cœur comme la symétrie. C’est que la symétrie, c’est l’ennui », dit Victor Hugo (Les Misérables, II, 4, 1.). Dans la fameuse décision Marks & Spencer du 13 décembre 2005 (aff. 446/03, Gr. Ch.), la Cour de justice de l’Union européenne a déclaré contraire à la liberté d’établissement l’impossibilité pour une société […]

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20 octobre 2023
Dans un amendement au projet de loi de finances pour 2024 déposé le 17 octobre 2023, le Gouvernement propose d’exclure expressément la location de locaux meublés ou d’établissements commerciaux ou industriels équipés du champ d’application des articles 787 B et 787 C du code général des impôts (Pacte Dutreil). Pour rappel, une série de décisions […]

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09 juin 2023
Reprenant la jurisprudence Catleya du Conseil d’Etat (Conseil d’Etat, 27 février 2015 n° 368661) également citée par l’administration fiscale dans son BOFiP (BOI-TVA-BASE-10-10-50 n° 260), la Cour Administrative d’Appel de Nancy rappelle que l’indemnité versée au preneur à l’occasion de la résiliation anticipée à l’initiative du bailleur est soumise à la TVA lorsqu’elle rémunère la renonciation du […]

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16 février 2024
Le Tribunal Administratif de Toulouse vient de préciser, pour l’appréciation de l’intention de louer un immeuble temporairement vacant, que le contribuable devait démontrer son intention sur toute la période de vacance pour bénéficier de la dispense de TVA prévue à l’article 257 bis du CGI. En l’espèce, la juridiction administrative toulousaine a remis en cause l’application […]

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